Les normes

Il est désormais nécessaire en amont et en aval des réseaux de protéger les sites sensibles.

La loi sur l’Eau article n°92-3 du 3 janvier 1992 oblige notamment à :

  • La maîtrise des eaux pluviales et de ruissellement
  • La défense contre les inondations
  • La lutte contre la pollution.

Dans le cadre de la régulation de débit, plusieurs paramètres doivent être pris en compte :

  • La constance du débit de fuite : Le fascicule 77-284 (l’instruction technique relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations) rappelle qu’un débit peut être considéré comme « constant s’il ne varie pas de plus de 10% en fonction de la hauteur d’eau ».
  • La surface d’admission du débit entrant : A débit et hauteur d’eau identique, un ajutage traditionnel (ex. un tuyau) aura une surface d’admission 2 à 3 fois inférieure à un régulateur ou un contrôleur de débit multipliant ainsi les risques de colmatage et, par voie de conséquence, les inondations.
  • La maintenance du dispositif : Il faudra proscrire les dispositifs ayant des pièces en mouvement dans les ouvrages de réseaux d’eaux usées.
Motifs décoratifs pour les contenus

Le principe de fonctionnement

L’ensemble flotteur-bras, est relié à une plaque de régulation ont la cinétique est définie par le débit à réguler et la hauteur d’eau maximale présente dans l’ouvrage. Cette plaque est solidaire de la guillotine qui réduit plus ou moins l’orifice de sortie en fonction de la hauteur d’eau.

Dimensionnement

Le dimensionnement d’un contrôleur de débit dépend des paramètres suivants :

  • Diamètre et pente de la canalisation en aval
  • Hauteur d’eau maximale dans l’ouvrage
  • Débit de fuite attendu.

Dans le cadre de l’établissement de la gamme, un pas de 0,5 m a été retenu pour la hauteur d’eau afin d’établir une tarification. Cependant, lors de la phase chantier, cette approche n’est plus suffisante et génère des différences importantes sur le débit de fuite si le produit n’est pas adapté aux relevés du chantier.